Différentes techniques permettent de reproduire une image ou une photo sur le béton et d'animer ainsi sa surface
Réalisations
Béton photogravé
Technique : photo gravure. Le béton est coulé dans un
coffrage au fond duquel est placé une feuille de polystyrène
enduite d'un retardateur de durcissement reproduisant sous forme de
points une image photographique. Une fois le béton pris, le
coffrage est retiré et le panneau lavé au jet, révélant des
différences de surface et ainsi, l'image photogravée.
Technique : matriçage. Le procédé vectogramm consiste à
transférer des informations graphiques par fraisage numérique sur
un support en stratifié ou médium. La reproduction de l'image
s'effectue par des effets de surface du plus fin au plus prononcé
selon la définition de l'image choisie (image numérisée en 256
niveaux de gris). Ce support va servir de base pour la
fabrication d'un moule en élastomère qui sera posé
en fond de coffrage. Une fois sec, le béton conservera
l'empreinte de cette matrice.
Technique : le béton est rendu photosensible. A partir d'un
négatif, l'impression de la photo sur le béton se fait à
l'agrandisseur en chambre noire. Plus noble que le procédé de
transfert numérique, le tirage argentique permet une extraordinaire
subtilité de rendu d'image. Cette technique est exclusivement
développée par la plasticienne Marie-Françoise Rouy.
Technique : photo gravure. Ce procédé permet de créer des
motifs sur une surface de béton préfabriqué. Le béton est coulé
dans un moule au fond duquel est placé une membrane enduite d'un
retardateur de durcissement reproduisant sous forme de points une
image photographique. Une fois le béton pris, le moule est retiré
et le panneau lavé au jet, révélant des différences de surface
(lisse/rugueux) et ainsi, l'image photogravée. La matrice peut être
pigmentée et le motif peut être coloré par le choix d'agrégats de
couleur dans la formulation du béton.